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que la personne qui fait cette déclaration se distancie de toute responsabilité pour les informations ou le matériel qui suivent dans le texte. Nous ne sommes pas responsables de ce qui est écrit ou exprimé dans le contenu, et les conséquences ou problèmes potentiels qui pourraient en découler ne relèvent pas de leur responsabilité.

CHOIX DE THÈME:

La prise de conscience des risques de contamination liés au sang et aux liquides
biologiques dans les années 80 ont fait du gant, dispositif jusque-là destiné à protéger le
patient, une protection individuelle essentielle pour le personnel, il s’agit avant tout d’une
protection contre le risque infectieux par le sang, les liquides biologiques et le contact direct
avec le patient colonisé à germe multi-résistant ou infecté. De plus, l’usage des gants protège
le patient contre la flore microbienne des autres personnes surtout s’il est immunodéprimé,
transplanté ou brûlé.
Bien utilisé, le gant est donc un moyen efficace de prévention et de protection. En effet,
lors d’une piqûre accidentelle, le gant retient par effet d’essuyage 30 à 60% du volume
sanguin contenu dans l’aiguille. Même si cette protection n’est pas absolue, elle est très utile.
Paradoxalement, des évaluations ont montré que les gants sont encore sous utilisés pour se
protéger des AES alors que leur consommation augmente au fil des ans. Existerait-il alors un
usage abusif ou inadapté dans les structures de soin ? Apparemment ce matériel n’est pas
toujours porté à bon escient (connaissance).
La vulgarisation du gant a entraîné une distraction d’utilisation de la part de certains
soignants. Le choix est souvent lié à l’habitude, le manque d’information, la dextérité
gestuelle, la méconnaissance des phénomènes de l’allergie et sans réflexion sur la notion
risques encourus/gant adapté.

Observance de port de gants dans les soins à risque d’AES

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OBJECTIFS DE LA RECHERCHE :

Montrer l’intérêt de la prévention des AES auprès des professionnels
l’intégration dans notre pratique habituelle les précautions universelles de protection
contre les AES.
Initier les actions de préventions et de renforcer notre vigilance lors de notre pratique.

Observance de port de gants dans les soins à risque d’AES

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DELIMITATION DE CONCEPTS :

– OBSERVANCE : Pratique d’une règle.
– LES GANTS : Pièce d’habillement qui couvre la main et chaque doigt de façon séparée.
– LES SOINS : Actions et moyens permettant de prévenir ou de guérir une maladie
– AES : Un accident exposant au sang (AES) est défini comme tout contact avec du sang ou
un liquide biologique contenant du sang et comportant soit une effraction cutanée (piqûre
ou coupure) soit une projection sur une muqueuse (œil, bouche) ou sur une peau lésée.

Observance de port de gants dans les soins à risque d’AES

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INTRODUCTION:

Ce mémoire de fin d’étude constitue la synthèse d’un travail personnel sur un thème
d’intérêt professionnel en vue de l’obtention du diplôme d’état.
La recommandation du port de gants en tant que protection individuelle est apparue
dès 1987 avec les« précautions universelles » avec l’objectif de protéger le soignant face aux
risques liés au sang.
Elles ont été intégrées à la précaution standard visant tant la protection des soignants
que celle des patients vis-à-vis de l’ensemble des produits biologiques.
Il y est recommandé le port de gants pour tout geste exposant à des liquides biologiques
et systématiquement en cas de peau lésée. Le double gantage au bloc opératoire y est
préconisé : c’est avant tout l’effet barrière du gant qui est recherché dans ces
recommandations. Cependant, plusieurs équipes ont montré l’existence d’un certain effet
protecteur également en cas de piqûre grâce à un effet d’essuyage de l’aiguille.
Contaminations par piqûre sont survenues malgré le port de gants.

Observance de port de gants dans les soins à risque d’AES

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PROBLEMATIQUE :

Ce rapport de stage constitue la synthèse d’un travail personnel sur un thème d’intérêt
professionnel axé sur l’hygiène, discipline fondamentale et transversale des études
infirmières.
Elle s’est déroulée au sein du service ayant comme particularité de prendre en charge des
patients séropositifs.
Des mesures adéquates telles l’hygiène et le port de gant avec la vigilance et la rigueur lors
de la mise en place, d’un changement, ou retrait de cathéter en évitant ainsi :
• Les piqures accidentelles parfois fatales surtout si le patient est infesté par le VIH,
VHC, VHB.
• Infections relatives au cathéter qui peuvent être locales voire systémique.
Puisque le soignant est avant tout est un individu, il nous semble alors pertinent de porter
une réflexion sur les déterminants des comportements en milieu professionnel.
Cette réflexion nous conduit logiquement à formuler notre problématique par la question de
départ suivante :

(Qu’est ce qui fait que l’IDE déroge l’observance du port de gant dans les

soins à risque d’AES (accident d’exposition au sang)) ?